La base d’un bon jeu : la simplicité

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Les meilleurs jeux ne sont pas forcément les plus complexes.

Bonjour à tous. C’est par cette phrase que j’ai décidé d’introduire ce nouvel article, car elle résume parfaitement mon propos. Je vous laisse méditer la dessus pendant quelques minutes avant de passer à la suite.

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C’est bon ?

J’écris ce billet afin de mettre en garde les débutants en création de jeux vidéo. Ne vous lancez pas dans quelques chose de trop compliqué. J’ai déjà abordé ce sujet dans un précédent article, mais j’évoquais dans celui-ci le fait que vous risquiez d’abandonnez avant d’avoir terminé votre projet.

Un bon jeu est avant tout un jeu reposant sur une base simple. Il peut être complexifié par la suite, mais cette base doit être solide si vous voulez que votre projet soit une réussite.

Je voudrais mettre en avant que les meilleurs jeux, ceux auxquels on joue des heures, ceux sur lesquels on s’amuse le plus, ne sont pas forcément ceux avec le gameplay le plus complexe, les meilleurs graphismes etc.

Pour le prouver, faites un test avec d’anciens jeux (sortis sur Super Nintendo, Megadrive par exemple. Les émulateurs sont vos amis). Ces derniers étaient extrêmement drôles et fun. Je me rappelle avoir jouer pendant des heures et des heures à Sonic 2 sur Megadrive ou encore en multijoueur à Goldeneye 64 avec des amis. Aujourd’hui en équivalent, on a Sonic boom et Call Of Duty / Battlefield. On est d’accord, en terme de gameplay ou de graphismes, il y a un sacré fossé… Et pourtant ! Je dois le dire, je m’amuse autant sur les anciens jeux que sur les nouveaux.

Goldeneye 64 comparaison

Pour ne pas tomber dans un certain favoritisme next gen / retro, comparons ce qui est comparable : le fun.

Du fait de la limitation des consoles de l’époque (et de la relative jeunesse de l’industrie vidéo ludique), les jeux commercialisés alors étaient plutôt simple. Courir pour aller au bout du niveau en sautant sur les ennemis, courses en véhicules basiques, tirer sur les ennemis avant qu’ils ne nous touchent… Chaque type de gameplay était simplifié pour ne garder que l’essentiel, et ça marchait ! Les consoles actuelles permettent de rajouter toujours plus de nouvelles possibilités : changer la couleurs, les jantes et même les dés du rétroviseur dans sa voiture de course, modifier la gâchette et le silencieux sur son fusil d’assault, avoir accès à 356 000 compétences et 37 890 différentes armures pour son guerrier barbare…

La question que je vous pose est : est-ce vraiment utile ? Êtes vous sur que cela rende vos parties plus intéressantes ? Attention je ne crache pas sur ces fonctionnalités, mais je dis qu’en tant que développeur indépendant et débutant, vous n’avez pas besoin de tout ça pour que votre jeu soit réussi. Je m’amusais autant sur Goldeneye 64 à l’époque (quelques armes différentes, des endroits pour se cacher et quelques niveaux) que sur Battlefield aujourd’hui.

De plus, avec l’avènement du internet haut débit, les développeurs de jeux vidéo ont très vite compris que l’avenir du jeu multijoueur était tourné vers le online. Conséquences : au revoir les parties avec ses potes sur le canap. Désormais chacun reste tout seul dans sa chambre, sur son fauteuil, seul (seul). Or en tant que développeur indé qui n’a pas énormément de connaissances en programmation, il est bien plus facile de créer un jeu jouable en multijoueur sur un même écran (écran splitté) que online ! Je ne m’étend pas plus sur ce point, je développerai les avantages du multijoueur en local dans un prochain article.

je conclurai ce billet en m’adressant directement à vous, débutants : ne vous lancez pas dans des projets très compliqués, privilégiez un gameplay fun. Vous avez énormément de choses à apprendre, alors laissez les personnalisations de personnage ultra poussées et les milliards de quêtes aux studios professionnels.

Concentrez vous sur une seule chose : le FUN !

Bonne création 😉

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